L'accompagnement spirituel
L’éveil de la conscience est ce qui permet d’accéder à la liberté ultime, la libération de toutes les limitations et la réalisation de notre potentiel le plus élevé.
Grandir en conscience
“Chaque âme qui s’élève, élève le monde “
Tout ce qui existe est régi par une loi, celle de l’évolution. Chaque être vivant aspire au plus profond de lui à pousser, à grandir. L’arbre donnera un fruit, la plante une fleur, l’animal sa pleine présence.
L’être humain possède également en lui-même un profond désir : celui d’être heureux, de s’épanouir et de pouvoir offrir au monde, la plus belle version de lui-même.
QUI SUIS-JE ? QUE PUIS JE DEVENIR ?
Comment être réellement heureux ? Comment goûter à la véritable Joie ?
Il existe en chacun, un espace que l’on peut venir ressentir en retournant le regard vers l’intérieur : “Je Suis” ; j’existe. Comme une certitude que l’on peut tous ressentir en soi-même.
Je Suis cette conscience qui précède à toute chose, qui est l’essence et le point de départ de tout ce qui existe et de tout ce qui est.
Lorsque la vie est vécue depuis cet espace alors se dévoile la plénitude de l’Être, la joie véritable et l’ultime liberté, qui ne dépend d’aucun paramètre extérieur, et ne saurait être perturbé par les fluctuations de la vie quotidienne. Chaque instant est laissé libre d’être comme cela est, la nature cyclique de la vie est toujours expérimentée avec son lot d’émotions, de sentiments, de pensées… Cependant cet espace en Soi ne bouge plus et disparait toute volonté de désir d’autre chose ou d’aversion pour ce qui est.
Comment se défaire de mes limitations, de mes blocages, de mes peurs et de mes croyances ? Comment interagir avec l’autre et comment mieux appréhender les situations qui me déstabilisent ou me font souffrir ?
Comment atteindre mon plus haut potentiel et donner du sens à mon existence ?
Tout autant de questions que je vous propose que nous abordions ensemble afin de venir éclairer certaines zones en quête de lumière, en quête de conscience.
L'Eveil
L’éveil est défini comme la cessation de l’identification au personnage, cela émerge lorsque notre volonté de contrôle atteint son point de rupture. Ce moment marque la possibilité de libération, où le concept du moi peut se dissoudre et où l’essence de l’Être peut-être pleinement vécue.
Cependant, le lâcher-prise ne peut être délibérément décidé ; il découle plutôt de la reconnaissance humble de notre absence de contrôle sur nos expériences internes.
L’éveil est souvent perçu comme le point culminant d’un cheminement spirituel, une destination finale à atteindre. En réalité, l’éveil n’est pas un aboutissement, il marque le début d’une nouvelle phase de compréhension et de croissance intérieure. C’est le moment où les voiles de l’illusion se dissipent et où l’individu prend conscience de sa véritable nature et de sa connexion avec l’Univers.
Mon Cheminement Spirituel
Aussi loin que je me souvienne, tout en moi aspirait à ressentir cette conscience “Je suis” dans tout mon être comme un bourdonnement d’Amour intense. Cela a donc cheminé à travers moi, poussée par beaucoup d’incompréhensions et d’inconforts face à cette existence qui ne semblait avoir que très peu de sens et qui ne nourrissait rien en moi.
D’un cheminement spirituel qui n’a ni début ni fin, plusieurs étapes majeures se sont présentées dans mon cheminement.
Du réveil à l’éveil.
J’ai d’abord connu des réveils spontanés lorsque j’ai entamé un “développement personnel”, dont un réveil m’a particulièrement marqué lors de la lecture des “5 blessures de l’âme”, le livre de Lise Bourbeau, lorsque je me suis reconnue à quasi 100% dans la blessure d’abandon. Je me suis alors questionnée : “Mais si ce que je prends pour moi est écrit dans ce livre, et qu’il y a des millions de personnes qui se reconnaissent de la même manière, cela pourrait donc vouloir dire que ce n’est pas vraiment MOI ?”
Cette prise de conscience a été un grand bouleversement et le début de la phase de recul vis-à-vis des schémas dysfonctionnels qui s’exprimaient en moi, permettant à la présence de pouvoir s’observer et transmuter de plus en plus assidûment le matériel traumatique au fur et mesure que celui-ci apparaissait dans ma vie.
Je me souviens encore me faire remarquer lorsque tout s’agitait en moi : « tiens, je suis à nouveau en train de réagir exactement de la même manière que ce qui est décrit dans le livre » prenant en flagrant délit, la cause de ma souffrance et entamant de fait, son désamorçage progressif, libérant l’être de la majeure partie de ses chaînes.
De la séparation à l’unité.
Les réveils se succédant au contact de la nature et des expériences méditatives profondes. La joie de l’existence prenait de plus en plus de place en moi au fur et a mesure que se déliait la souffrance égotique et les blessures émotionnelles.
Un jour, lors de la lecture du livre « La Joie D’Être » de Suyin Lamour, s’est réalisé que ce pour quoi je me prenais jusqu’alors n’était qu’une pure et complète illusion.
Ma véritable nature se trouvait bien au-delà de cette version si petite et étriquée que je me pensais être. Je réalisais que le personnage, l’ego… n’est en réalité que de la conscience qui se prend pour quelqu’un, afin de pouvoir se reconnaitre comme conscience pure, illimitée, immuable et éternelle !
Cette réalisation, comme une porte ne pouvant plus jamais se refermer, a fait perdurer un état extatique de grande liberté intérieure pendant des semaines. Puis le jeu de l’identification au personnage a repris de plus bel afin de continuer l’œuvre de transmutation qui était en cours. Cependant l’éveil s’était réalisé et mes yeux à présent ouverts, n’ont plus jamais arrêté de chercher l’immensité de ma véritable nature : “Je suis » en réalisant le « Je ne suis pas cela »
Aujourd’hui le retour à la réalité devient de plus en plus pressant, de plus en plus brûlant emportant avec lui toute trace d’un “je” qui pourrait encore croire qu’il y a quelqu’un qui s’éveille…
« Il n’y a personne pour être une personne.
Il n’y a personne qui voit, il y a le fait de voir.
Il n’y a personne qui pense, il y a le fait de penser.
Il n’y a personne qui est, il y a le fait d’être.
Celui qui croit voir, penser, être, n’existe pas.
Est-ce qu’il y a quelqu’un qui perçoit tout cela ?
Non, il y a le fait de percevoir.
Est-ce qu’il y a une entité qui est une conscience ?
Non, il y a de la conscience. »La Joie d’Être – Suyin Lamour.
” Apprendre n’est pas prendre. Fais taire ta tête et n’observe plus les battements de ce que tu crois être ton coeur. Aime, aime et aime encore… et ne cherche plus rien à contrôler, ni même à éplucher dans l’espoir de comprendre ce qui est juste à vivre ! “
La Vie secrète de Jeshua – Daniel Meurois
