Qu’est-ce que la TCC ?
On me demande souvent qu’est-ce que la TCC.
Trois lettres qui semblent froides, mais derrière, il y a une approche profondément humaine, empirique, vivante.
La thérapie cognitivo-comportementale m’aide à accompagner celles et ceux que je reçois, là où le mental, le corps et l’émotion s’entrechoquent.
Elle met en lumière les schémas invisibles (ces pensées qui tournent, ces automatismes qui s’imposent) et la manière dont ils sculptent le quotidien.
Oui, c’est une méthode structurée.
Mais c’est surtout un chemin sensible, précis, qui respecte votre rythme et votre manière d’exister.
Au fil des séances, je vous invite à observer autrement, à nommer ce qui vous traverse, à déplacer le regard. Parfois, ce simple décalage suffit à changer l’expérience vécue.
Je suis Oriane Marie, thérapeute corps-esprit, et j’intègre la TCC pour relier la conscience, le corps et l’émotion dans un même mouvement.
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La TCC comme méthode scientifique et structurée
Ce qui m’a frappée en découvrant la thérapie cognitivo-comportementale, c’est sa colonne vertébrale : une rigueur scientifique au service de l’humain.
Quand on me demande ce qu’est la TCC, je réponds souvent : c’est un fil conducteur entre la pensée, l’émotion et le comportement.
Chaque accompagnement repose sur une analyse fonctionnelle : on observe ce qui se répète, ce qui déclenche une tension.
Ce qui entretient la souffrance, aussi.
Je m’appuie sur des outils concrets : questionnaires, grilles, échelles d’intensité émotionnelle. Ce n’est pas de la froideur, c’est une forme de clarté. Mettre des mots, mesurer, structurer… c’est parfois le premier souffle après des mois de flou.
Dans mon cabinet de TCC à Lyon, cette étape pose les fondations : on avance pas à pas, avec méthode, mais sans rigidité. On s’adapte à vous, à votre vécu, à votre énergie du moment.
→ Observer un comportement précis dans une situation donnée
→ Identifier la pensée qui s’active au même instant
→ Nommer l’émotion qui colore la scène, et ce qu’elle fait au corps
C’est là que la rencontre commence. Vous cessez de vous définir comme « trop sensible » ou « bloqué.e ». Vous découvrez un système, des boucles mentales.
Et donc des points d’entrée possibles pour en sortir.
En ligne ou en présentiel, la TCC garde cette exigence méthodologique : un cadre souple, mais solide.
Et si je devais résumer la TCC en une phrase, je dirais : c’est un apprentissage lucide de soi-même, une observation active qui redonne la main à la conscience.
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Les techniques phares de la TCC
La TCC, c’est un ensemble de portes qu’on ouvre selon la situation.
Chaque outil répond à un besoin différent, mais tous reposent sur la même idée : on apprend à changer en agissant.
Parmi les leviers les plus puissants, il y a l’exposition graduée.
Un processus patient, où l’on se rapproche pas à pas de ce qui fait peur, sans forcer, sans fuite. Pour les phobies, les TOC, les crises de panique, c’est le corps qui réapprend qu’il peut tenir.
On hiérarchise les situations, on avance à son rythme, dans un cadre qui soutient. Chaque pas, aussi minime soit-il, devient une preuve d’autonomie retrouvée.
Autre pilier : la restructuration cognitive.
On regarde ces phrases mentales qui surgissent sans prévenir (« je n’y arriverai jamais », « tout va mal ») et on vient les examiner, les nuancer, les recadrer. Pas pour les nier, mais pour reprendre le pouvoir dessus.
Quand l’énergie s’effiloche, j’utilise l’activation comportementale, surtout pour la dépression. On remet du mouvement, même minime : une marche, une tâche, un appel.
Ces gestes simples restabilisent le système et redonnent une cohérence au quotidien :
→ Identifier les pensées automatiques qui déclenchent l’émotion
→ Vérifier leur validité face aux faits
→ Proposer une alternative plus réaliste, plus douce
La TCC, c’est une rééducation émotionnelle, une boîte à outils intérieure pour réagir autrement, avec conscience et flexibilité mentale.
Les applications innovantes de la TCC
Beaucoup de personnes que j’accompagne n’ont jamais mis les pieds dans un cabinet thérapeutique.
Des jeunes adultes hyperconnectés.
Des parents à bout.
Des hypersensibles qui ne savent plus par où commencer.
La TCC, en ligne ou en présentiel, s’adapte à ces réalités. C’est une méthode malléable, qui respecte les rythmes, les contraintes, les énergies du moment.
Aujourd’hui, elle s’invite dans des modules à distance, des applications, des séances visio.
Et non, le lien n’en souffre pas.
La sécurité du cadre reste intacte. C’est souvent même un tremplin pour celles et ceux qui n’auraient jamais osé franchir une porte.
Pour les troubles anxieux, la rumination, les phobies ou les dépendances, cette accessibilité change tout : on peut commencer là où la peur vit. Dans le réel.
Je pense à une patiente de 17 ans, sujette à des crises de panique.
En quelques mois, grâce à la progression TCC et à des exercices adaptés, elle a retrouvé une sérénité durable. C’était méthodique, incarné, efficace.
La TCC pour l’anxiété, pour l’insomnie, pour la douleur chronique ou les TOC, suit la même logique : analyse fonctionnelle, puis choix de l’outil juste (exposition, planification, entretien motivationnel).
En gros, la TCC ne se raconte pas, elle se pratique.
Elle vit au contact du quotidien, là où le symptôme se manifeste, là où le changement devient concret.
Les évolutions de la TCC et la « troisième vague »
On parle aujourd’hui de troisième vague de TCC.
Une ouverture vers l’acceptation, la présence, la flexibilité intérieure.
Les approches comme l’ACT, la pleine conscience ou la thérapie métacognitive ne rompent pas avec les bases.
Elles les prolongent.
Elles ajoutent une dimension : apprendre à ne plus lutter contre l’esprit, mais à l’habiter autrement.
Avec certaines personnes sujettes à la rumination, je ne cherche pas à corriger la pensée. Je cherche à changer la posture face à elle. Regarder sans juger.
Ne plus vouloir éteindre, mais comprendre ce qui brûle.
La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience m’a marquée : elle apprend à respirer au cœur même de la pensée. À s’en détacher sans se fuir. À retrouver une relation paisible au mental.
La thérapie métacognitive, elle, s’adresse à ceux que leur propre tête épuise.
On y travaille le rapport aux pensées, pas leur contenu : surveillance mentale, doute chronique, ruminations répétées. L’objectif : desserrer l’étau.
Ces pratiques ne trahissent pas la TCC. Elles l’enrichissent, la rendent plus humaine, plus fine, plus consciente.
Répondre à « qu’est-ce que la TCC ? », aujourd’hui, c’est parler d’une méthode qui respire encore, qui évolue avec les personnes, les sociétés, les temps. Une méthode qui ne cherche pas seulement à soigner, mais à réapprendre à vivre avec lucidité et douceur.
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