Traumatismes de l’enfance, croyances limitantes et retour à soi : la TCC et la pleine conscience pour retrouver sa paix intérieure

TCC lien entre traumatisme et émotions

Introduction : Quand le passé conditionne notre présent

Il y a des moments où l’on se sent complètement submergé. Par nos émotions, nos pensées, par une anxiété diffuse ou envahissante. On essaie de comprendre, de se raisonner, de méditer, parfois même d’échapper à tout cela… mais quelque chose continue de nous échapper. Comme si une partie de nous agissait malgré nous, en pilote automatique. Avec le temps, ce que j’ai compris — à travers ma propre expérience et celles des personnes que j’accompagne —, c’est que nous portons bien plus que ce que nous croyons. Nos réactions, nos peurs, nos blocages, tout cela ne surgit pas par hasard. La plupart du temps, leurs racines sont profondément ancrées dans notre histoire. Et plus particulièrement dans notre enfance. Pendant cette période fondatrice, notre cerveau, encore en construction, enregistre tout. Comment être aimé, comment se sentir en sécurité, ce qu’il faut faire pour ne pas déranger ou risquer d’être rejeté. Ces expériences, souvent émotionnelles, deviennent des schémas inconscients. Même si, en tant qu’adulte, on souhaite évoluer, ces vieux schémas demeurent. Invisibles, silencieux… mais terriblement influents. C’est là que la thérapie cognitive et comportementale (TCC), associée à la pleine conscience, prend tout son sens. Elle nous invite à revenir à nous-mêmes, à observer avec douceur ce qui bloque, ce qui fait mal, et à nous reconnecter au présent. À cette part de nous qui aspire à vivre librement et en paix.

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1. Les blessures de l’enfance : racines invisibles de nos déséquilibres

Lorsqu’on évoque le mot « traumatisme », on pense souvent à des événements violents ou extrêmes. Pourtant, il existe des traumatismes bien plus subtils : des blessures émotionnelles, parfois discrètes, mais tout aussi marquantes. Une remarque humiliante répétée, une peur qu’on n’a pas su accueillir, un amour perçu comme conditionnel… Ce sont ces micro-blessures, vécues dans la répétition, qui façonnent notre manière d’être. L’enfant n’a pas encore les outils pour prendre du recul sur ce qu’il vit. Il ressent. Il s’adapte. Et, pour survivre émotionnellement, il va mettre en place des stratégies : se taire, faire plaisir, cacher ses émotions, se conformer à ce qu’on attend de lui. Ces mécanismes sont intelligents — ils permettent de continuer à recevoir de l’amour ou de rester en sécurité. Mais à l’âge adulte, ils deviennent des prisons. Ces blessures s’inscrivent ensuite dans notre système de croyances, souvent sans que l’on en ait conscience. On peut commencer à penser :
  • « Je dois être parfaite pour mériter d’être aimée »
  • « Il faut que je sois utile pour avoir de la valeur »
  • « Si je me montre vulnérable, on va m’abandonner »
  • « Je dois tout contrôler pour ne pas souffrir »
Ces croyances sont puissantes. Elles orientent nos pensées, nos émotions, nos comportements. Elles peuvent nous pousser à nous suradapter, à cacher nos ressentis, à nous juger sans relâche. Et surtout, elles entretiennent une forme de souffrance intérieure qui, même silencieuse, finit par s’infiltrer dans tous les aspects de notre vie.

2. La TCC : observer, comprendre, transformer

La thérapie cognitive et comportementale repose sur une idée essentielle : ce n’est pas ce qui nous arrive qui nous fait souffrir, mais la manière dont nous l’interprétons. Autrement dit, nos pensées façonnent une grande partie de notre réalité émotionnelle. Prenons un exemple : une personne que vous connaissez ne répond pas à votre message. Si votre pensée est : « Elle ne m’aime pas, je ne compte pas pour elle », vous ressentirez de la tristesse, un sentiment d’abandon, peut-être même de la colère. Mais si votre pensée est : « Elle est probablement occupée », alors l’émotion sera plus neutre, plus apaisée. Même situation, deux interprétations… et deux vécus intérieurs complètement différents. La TCC aide à :
  • Identifier les pensées automatiques qui surgissent dans certaines situations
  • Repérer les distorsions cognitives (catastrophisme, généralisation, pensée binaire…)
  • Questionner ces pensées : sont-elles vraies ? utiles ? bienveillantes ?
  • Explorer d’autres angles de vue, plus nuancés, plus réalistes
  • Modifier les comportements qui maintiennent la souffrance (fuite, rigidité, contrôle…)
Cette approche nous apprend à apprivoiser notre mental. À créer un espace entre ce qui se passe et la façon dont on y réagit. C’est une thérapie active, très concrète, avec des exercices, des outils, des pratiques applicables au quotidien. Ce n’est pas seulement une prise de conscience : c’est une transformation qui s’incarne dans la vie réelle.

3. Pleine conscience & TCC : une alliance profonde

Les études en neurosciences et en psychologie sont formelles : combiner TCC et pleine conscience est l’un des moyens les plus efficaces pour réduire l’anxiété, apaiser les ruminations, diminuer le stress et prévenir les rechutes dépressives. La pleine conscience n’est pas l’absence de pensée. C’est une posture intérieure. Une manière d’être attentif à ce qui se passe en soi, sans jugement, sans réaction automatique. Observer ses pensées, ressentir ses émotions, être dans son corps, ici et maintenant. Elle permet de :
  • Ralentir le flot incessant du mental
  • Prendre du recul sur ses réactions
  • Revenir au souffle, au corps, à la présence
  • Habiter pleinement l’instant
Quand on la relie à la TCC, la pleine conscience devient un levier puissant de transformation. Comprendre que nos pensées sont biaisées, c’est une étape. Mais apprendre à ne plus s’identifier à elles, à ne plus les croire systématiquement, c’est ce qui ouvre un vrai espace de liberté. Dans mes accompagnements, j’intègre souvent :
  • Des respirations conscientes
  • Des pratiques d’ancrage corporel
  • Des moments de silence ou d’observation
  • Des méditations centrées sur les émotions ou les sensations
Ces moments simples, mais puissants, permettent de vivre le changement de l’intérieur. D’aller du mental vers le corps, du mental vers le cœur.

4. Apprendre à se relier à sa paix intérieure

Lorsque l’on entame un travail thérapeutique, le but n’est pas forcément de « se sentir mieux » tout de suite. C’est d’abord de comprendre. D’apprendre à observer ce qui vit en nous. Et ce que l’on découvre souvent, c’est à quel point nous fonctionnons en mode automatique, pilotés par des blessures anciennes. Sortir de ces automatismes demande du courage. Cela implique de ralentir. D’écouter. De ressentir. De traverser parfois ce qu’on avait appris à fuir. Mais c’est aussi ça, le retour à soi. Je vois souvent, au fil des séances, des personnes arriver avec leurs attentes, leurs peurs, leurs histoires. Et peu à peu, un mouvement s’opère. Subtil, mais profond. Elles apprennent à :
  • Reconnaître leurs besoins
  • Poser des limites
  • Se parler avec bienveillance
  • Lâcher la pression du perfectionnisme
  • Accueillir leur vulnérabilité
Et surtout… à retrouver cette part d’elles-mêmes capable de rester en paix, même quand tout n’est pas paisible autour. Cette paix-là n’est pas un état figé. C’est un lieu intérieur, un socle. Une stabilité qui ne dépend plus des circonstances extérieures. C’est cela que permet ce chemin thérapeutique : se libérer du passé, de ses chaînes invisibles, pour vivre à nouveau dans le présent.

5. Une thérapie vivante, incarnée, tournée vers l’essentiel

Mon approche ne consiste pas à appliquer un protocole figé. Je ne cherche pas à faire rentrer les gens dans une méthode rigide. Au contraire, je m’adapte à chacun, à son rythme, à son unicité. J’utilise les outils de la TCC pour leur clarté et leur efficacité, mais je les relie toujours à quelque chose de plus grand : l’écoute, l’intuition, la présence. J’accompagne avec ma tête, bien sûr… mais surtout avec mon cœur. Chaque séance est différente. Parfois structurée, parfois plus libre. On peut rire, pleurer, se taire. L’essentiel, c’est d’avancer avec honnêteté, à son rythme. Ce que je souhaite, c’est que les personnes que j’accompagne repartent avec bien plus que des réponses : avec une manière nouvelle d’habiter leur vie. Une relation plus apaisée avec elles-mêmes. Une force intérieure. Une lumière plus claire. Si ce chemin résonne en vous, je vous accueillerai avec toute ma présence. Ce n’est pas un parcours de performance, mais un retour vers ce qui est vrai, simple et essentiel.

Conclusion : Observer, comprendre, transformer… et revenir à soi

Nos pensées ne nous définissent pas. Nos blessures ne déterminent pas notre avenir. Ce que nous avons vécu dans l’enfance ne nous condamne pas. À tout moment, il est possible de commencer à observer. À interroger ce qui nous traverse. À choisir une autre voie. La TCC et la pleine conscience ne sont pas des solutions magiques. Ce sont des outils puissants pour revenir à soi. Non pas pour devenir quelqu’un d’autre, mais pour retrouver pleinement qui l’on est, au-delà des peurs et des conditionnements. Il ne s’agit pas de ne plus souffrir. Il s’agit d’apprendre à rester avec soi. À écouter. À ressentir. Et à découvrir que, même dans les tempêtes, il existe en nous un espace de calme. Un lieu vivant. Libre. Si ce chemin vous appelle, je serai heureuse de le parcourir avec vous.
En savoir plus sur la TCC   Avec tout mon amour, Oriane Marie

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